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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 08:54

C'est parti pour une croisière! Ce n'est pas remboursé par la sécu... et ça se voit: la cabine est spacieuse, immense même, puisqu'il n'y en a qu'une et qu'elle héberge tous les passagers.


Faisant fi du petit vent frais du matin, nous occupons l'avant du navire qui glisse entre les rives de la Charente. De multiples poissons sautent comme des dauphins devant l'étrave qui fend une eau calme et boueuse. Le pont transbordeur dépassé, les appareils photos mitraillent les cabanes de pêcheurs où attendent les carrelets vides.


La descente du fleuve est longue et sinueuse. Les vagues formées par notre passage balancent les bateaux de plaisance arrimés à leurs bouées. Les fortifications de la Charente se dévoilent lentement et la mer nous accueille dès que nous franchissons la ligne fictive Fouras-Port des Barques.
Déjà nous apercevons l'Ile Madame, l'Ile d'Aix, Fort Enet et fort Boyard, que nous allons contourner à quelques encablures seulement.


Le micro du capitaine crapouille de nombreuses explications, puis nous enjoint de réserver un restau, le service étant restreint en cette fin de saison. C'est ça ou le risque d'un pauvre sandwich. Il prend contact par téléphone et trouve heureusement quelques places à La Paillotte, sur l’Ile d’Aix. Ok, mon gars, on retient !


Après 2 heures de croisière, nous débarquons sur l'île à midi. Les estomacs (qui n'ont pas chaviré sur la mer calme) sont vides. Et tout le monde se précipite vers le restau pour avoir une bonne place et être servi rapidement.
Bizarre quand même ces autres restaurants ouverts mais sans touristes !!! Quand enfin nous nous asseyons en plein vent, les prix affichés sur
la carte des vins et des menus provoquent des haut-le-cœur.

Colère de s’être fait enrhumer par le capitaine en cheville avec ce restau.


Vifs comme des sans-papiers chassés de La Jungle par les CRS, nous quittons nos fauteuils, pour trouver un autre lieu de ripailles.

 

Cela n’a pas gâché notre journée. Nous avons fait le plein dans un restau moins cher, et nous avons visité l’ île avec beaucoup de plaisir.

 

Salaud de capitaine quand même !!!

 

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 08:14

La maison du curiste propose une promenade aérienne, à prix réduit, pour découvrir le pays rochefortais et les forts qui le protégeaient des marines anglaise et hollandaise.


Claudine est partante, et je la laisse régler sa réservation: si je suis assez large d’esprit pour l’avoir regardée s’installer dans le sac de couchage du moniteur lors d’un vol en parapente, je ne vais quand même pas payer pour qu’elle s’envoie en l’air !

Moins enfiévrée, Annie s’inscrit aussi, et je résiste aisément aux assauts pour m’offrir la dernière place libre. Moi, m’embarquer dans un petit coucou à 500 pieds du sol, avec une mécanique qui, comparée à celle de ma voiture, fait figure du fardier de De Dion Bouton ? Un bruit assourdissant, pas de clim, pas d’espace pour allonger tes jambes, pas d’aire de repos si tu as envie d’aller aux toilettes…

Quelques recommandations, et elles escaladent l’aile du Robin, en prenant garde de ne pas dépasser la bande noire, sinon elles passent au travers de celle-ci (voilà qui devrait rassurer les plus timorés sur la solidité de l’engin).

Là où on rigole moins, c’est quand le pilote boucle les ceintures: chacun est attaché à la carcasse, et reviendra ou périra avec.

Plutôt classe, j’en conviens modestement, j’offre mon appareil photos pour des clichés inoubliables. Petite prise de risques,  mais plaisir d’offrir.

Le cockpit se referme, le pilote met les gaz, essaie son matériel avant de rejoindre la piste. L’envol est impeccable, et rapidement les deux femmes ne sont plus qu’un petit point insignifiant dans l’azur.

30 minutes d’angoisse, communications coupées. 30 minutes à ne savoir que faire.

Hop, une petite ballade dans le marais de Moëze où nichent hérons et aigrettes, où les poissons cabriolent dans les canaux. Guère le temps d’apprécier cette quiétude qu’il faut retourner à l’aérodrome où le coucou se pose en douceur sous les ovations débridées d’une foule (moi) soulagée.

 

 

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 08:46

Quelle idée d’accompagner deux curistes ! Attention, ni dans la boue, ni sous la douche pénétrante, ni dans les bains remous.

De nombreuses patientes sont seules, leurs maris ayant préféré rester à la maison. Egoïstes, les hommes ? Sans sentiments pour leurs épouses ? Avides de liberté ? Certainement, mais…

Cette année, je dispose d’une heure seulement pour voguer sur Internet, et je n’ai pas de temps pour visiter seul la région, appareil photos en main.

Pas grave: nous la visitons à trois. Des visites aussi instructives qu’inattendues: après-midi à La Croix Rouge, séjours dans la communauté d’Emmaüs, recueillements dans les églises du XIè siècle, et émerveillement devant les vitraux et les chemins de croix, sentiers découvertes et fous rires entre les tombes d’un cimetière. Le rêve !

Je suis donc un chauffeur particulier, et lorsqu’il faut écouter les ailes d’une éolienne je cherche consciencieusement la petite route qui y conduit. Sorties bucoliques où il est impératif de piloter en douceur, attentif aux inégalités de la chaussée.

 

Peut-on comprendre la qualité de tout ce dépaysement ? Du bonheur à l’état pur...

 

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 08:31
Des files pour arriver aux caisses du supermarché.
Les caisses rapides sont surchargées. Dans la rangée que je choisis, la file est plus courte que les autres.
 J'aperçois un peu la caisse, qui n'est pas réservée, n'accepte pas que les cartes des adhérents.
Je patiente.
 Lorsque j'arrive devant le module caisse, je comprends qu'une autre rangée, venant de la travée de gauche, louche sur la caissière.
Et un client au caddie chargé de m'invectiver pour m'enjoindre de passer à la queue de sa file. Ben voyons! J'aurais attendu pour rien ? Y avait-il une indication de file ? Le gars s'énerve, prend à témoin d'autres clients, mais personne ne dit mot. Et puis l'individu avise mon caddie aux 4 articles. Il affirme que je dois aller à une caisse rapide.
Et moi, zen, je lui réponds que ce n'est pas une obligation, que j'ai le choix. Et ça, ça l'énerve encore plus. Il n'en peut plus de discourir sur le sans-gêne de certains qui ne font que ce qu'ils veulent. Je ne réponds pas, mon caddie étant bien implanté devant le sien. Je passe à la caisse, où je règle mes achats en un temps record.

Pauvre naze !
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 08:44

Arrivé à Rochefort, je déballe ma machine à pain que je mettrai en route la nuit prochaine. J'arpente donc un trottoir pavé de la ville, pour trouver du pain. Je sors de la boulangerie avec mes eux baguettes sous le bras.  Je regarde si je peux traverser la rue pour reprendre ma voiture... et je ne vois pas le pavé qui se dresse brusquement devant ma sandale. Alors je me débarrasse de la pesanteur avant de m'affaler comme un lourd sac de blé sur le trottoir, et glisse dans le caniveau, le pain bien arrimé dans mon poing serré, avec le chuchotement d'un ballon qui finit de se dégonfler.
La foule se retourne

"Encore un poivrot !"
"Il a bien besoin de sa cure, celui-là"
"Quelle déchéance !"

"T'as vu le boulanger ?"

"Dans sa chute, sa baguette s'est ouverte"

"Il se relève ? Dommage ..."

 
Heureusement, je n'ai pas entendu de rires... et aucune voiture ne passait à ce moment.
Le bras en compote, le genou éraflé et le pantalon déchiré, j'ai regagné ma voiture avec la célérité du funambule sur son dernier mètre.

 



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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 15:03
Les éclairs strient le ciel du camping qui s'endort peu à peu. Le gros qui occupe le bungalow en face de notre caravane se met à beugler :
"Alors, tu baises, ou tu regardes l'orage ? "



Les bruits émanant des toilettes sont divers, allant du raclement de gorge au sifflotement, en passant par les cornemuses intestinales.
Ce matin-là, c'était un joyeux "Vous avez des emails".

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 21:36

J’ai de nouveau gagné un voyage rue du Paradis. Là, les angelots m’attendaient, organisant quelques activités amusantes en attendant ma comparution devant Dieu.  À Colin-maillard, j’ai excellé dans la reconnaissance des lettres affichées. Mon dernier score a été augmenté de 5 points pour obtenir la note maximum de 10. Un petit tour devant un écran où le jeu consistait à fixer le centre d’une étoile sans se laisser distraire. Un personnage important (Saint OCT *) vint à passer. Il me félicita, m’expliquant que ma rétine droite a fait d’énormes progrès, malgré un très léger suintement.

Dieu étant très occupé, l’attente fut longue. Consultation du dossier, examen complémentaire de l’œil… Dieu, alias L’As des As, décide de ne pas renouveler la dernière injection, afin de laisser une chance à la nature de se réparer. Un mois, c’est le délai octroyé. Donc, retour à Marseille fin mai. Je n’arrête plus de choper le pompon et de gagner des séjours de rêve. La Chance !

 

 

 * l' OCT - Optical Coherence Tomography - est une technique d'imagerie très performante mise au point à partir de 1991. L'OCT repose sur l'utilisation d'un interféromètre à faible cohérence. Cette technique d'imagerie permet de réaliser in-vivo des images en coupe de tissus, avec une résolution de quelques microns. L'immense intérêt de l'OCT en ophtalmologie provient de sa capacité à révéler in-vivo des tissus au travers d'autres tissus diffusants. C'est par exemple le cas lorsque l'on souhaite observer la rétine au fond de l'oeil lors d'un examen de suivi de la DMLA - Dégénérescence Maculaire Liée à l'Âge.

 

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 05:51

En quelques instants, tout peut basculer. Hier matin, nous étions en route pour Carpentras, afin de conduire Thibaut à Lyon où il devait passer un entretien pour entrer dans une école d’ostéopathie.

Panneau de fin d’agglomération… les vitesses s’enclenchent rapidement pour atteindre la limite autorisée. Un virage à droite, sans difficulté. La voiture est stable, le moteur se fait oublier, la conduite est souple. Brusquement, deux capots surgissent du virage, côte à côte. Une Audi, qui dépasse à vive allure une voiture noire, se jette sur mon Scénic.

 

Le Gros planqué sur son cumulonimbus se marre. La journée commence bien. Les tôles vont s’entrechoquer, s’encastrer tandis que les petits pantins s’agiteront d’avant en arrière. Puis les 6 airbags vont se déployer dans une pétarade de feux d’artifice , dissimulant les visages terrifiés aux regards des spectateurs. Les vitres exploseront en harpège de cristal brisé. Les voitures achèveront tranquillement leur amalgame en un bloc compact, dont il sera difficile d’extraire les corps. Les autres voitures se percuteront, tout freins serrés. Il faudra attendre un long moment (mais qu’est-ce qu’un long moment quand l’éternité est quotidienne ?) pour que les sirènes annoncent l’arrivée des pompiers et le cortège d’ambulances, de voitures de police et de dépanneuses.

 

Le Gros cesse brusquement de rigoler: le Scénic freine brutalement, se cabre et part à droite. Une fraction de relâchement, et sa course rectiligne reprend, sa vitesse chutant de façon vertigineuse sous l’action des freins puissamment sollicités. Cela suffit au bolide fou pour se rabattre devant le véhicule dépassé, et fuir le lieu de ce drame qui ne s’est pas joué.

 

Une journée chance.

 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 09:06

Un petit jeu sur le pc portable, et l’alimentation est morte.

Plus de jeu et… plus de portable… momentanément.


La garantie fonctionne. Il suffit en théorie d’envoyer le bloc alimentation au fabricant, et il en retournera un tout neuf. Ok, on y va.

En attendant, on le recharge sur la batterie de la voiture. Et le petit jeu revient aussitôt… suivi rapidement d’une odeur de brûlé. Pas grave, tout fonctionne bien…


Eh non ! L’alimentation batterie ne charge plus. Petite expertise du matériel: le fusible est kaput !

STOP ! Le petit jeu tueur d’alimentation est viré illico, avant qu’il ne fasse des dégâts irréversibles dans l’ordi.

 

En moins d’une semaine, le nouveau bloc d’alimentation était arrivé sans aucun frais… rien à voir avec le service après vente de Delonghi !

 

Le petit jeu était en réalité un balèze de jeu, nécessitant une bonne carte vidéo et une mémoire vive importante. Normal donc qu’il fut un glouton d’énergie. 

 

Conclusion : un logiciel peut donc endommager un ordinateur… sans omettre les dégâts sur le joueur addict.

 

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 18:02

Une jeune ostéopathe de quelques 23 ans, ça change bien du ventripotent chiropracteur.

Tant qu’à être pris à bras le corps, autant que ce soit par une agréable personne, non ?

Comment ? Je me fais des illusions ? Je fantasme comme un vieillard sénile ?

Hé bé non !

Lyon abrite 2 écoles d’ostéopathie, dont l’une est proche d’une clinique où ses élèves reçoivent des patients, sous le contrôle étroit de professeurs ostéopathes.

Avantage: la consultation est peu onéreuse (15 à 20 €)

Inconvénient (en est-ce seulement un ?): accepter d’être manipulé par des étudiants.

 

Bénéficiant d’une consultation gratuite, une future ostéo m’a pris en charge. Long interrogatoire sur mon état de santé avant un déshabillage sérieux (petite tenue de rigueur) et 45 minutes d’investigations et manipulations.

 C'était autrement plus facile de se laisser aller dans ses bras que dans ceux du chiropracteur - et je ne risquais pas d'être flingué en traître.

 

Bilan du prof: 2 autres séances (à faire à proximité de mon domicile),  doivent suffire pour achever de tout remettre en place.

 

Conclusion : rendez-vous est déjà pris chez une excellente ostéopathe exerçant près de Nyons.

 

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